Nouvelle catégorie
Bonjour,
Comme je l'avais évoqué récemment dans un message, je vais essayer de diversifier un peu le contenu de ce blog. Pour commencer, voici les livres (le vélo ce sera pour une autre fois).
Il y a quelques temps, je lisais tous les jours (au moins le soir avant de me coucher). Mais le tricot à pris une telle place que le livre a dû céder un peu (beaucoup) de place. Malgré cela, j'ai tout de même toujours un livre dans mon sac où que j'aille. C'est pour cette raison que je préfère les livres de poche. Imaginez le drame lorsqu'avec mon frère, ne jurant que par les livres grand format, (leurs couvertures sont plus belles) nous avons voulu acheter en commun les Harry Potter! Finalement, c'est lui qui a gagné. Il faudrait que je les lise un jour, mais je pense que cela attendra cet été.
En effet, en novembre, je me suis inscrite pour participer au prix littéraire inter-ce organisé par l'acener. Il s'agit de lire et d'évaluer une sélection de 10 livres.
Ayant pris du retard, j'en suis actuellement à mon deuxième livre :
- La seconde vie d'Abram Potz, de Foulek RINGELHEIM
"Abram Potz, psychanalyste juif ashkénaze au rancard, vieillard à la mémoire
vacillante mais perverse observe avec délectation la répulsion que sa décrépitude
inspire aux autres. Pour se venger et conjurer le désespoir, il se lance dans une
carrière d’assassin et ambitionne le titre de doyen d’âge des tueurs en série. Il tue
en toute impunité conscient de l’imminence de sa mort. Il rêve d’un procès d’assises
en guise de cérémonie d’adieux où face à une société ingrate, il proclamerait les
droits de l’homme vieux. Ce roman cynique, attendrissant et d’un humour
implacable nous décrit sans faux semblant les affres de la vieillesse.
Éditions Le Grand miroir"
Extrait du site de l'acener
- Facing, de Sylvain COHER
"Dans “Facing”, terme anglais qui désigne « la présentation de façade », « la vitrine »,
l’auteur révèle sans pathos la lente résurgence d’un homme rejeté par l’ordre
économique, au travers de son quotidien vide, de ses nuits blanches, de ses
silences.
Sylvain Coher met à jour l’ensemble des choses qui enracinent cette histoire : la
légitime quête de dignité de Georges lors des entretiens - grande farce - de
reclassement, les doux encouragements de Ma - sa femme-, ses promenades
salvatrices dans le pays des Mauges ; pour mieux en dévoiler la singularité et
l’exacte lucidité.
Éditions Joca Seria"
Extrait du site de l'acener
Le premier m'a bien plu par son ton cynique et pince-sans-rire. Je n'ai pas encore terminé le second. Mais son style destructuré, bien qu'adapté aux errances du narrateur, a tendance à me perdre. Qui parle? De quoi est-il question? ...
A mes yeux cela ne remet aucunement en cause la réussite de ce livre. Je ne fais tout simplement pas partie du public de ce livre (que je recommanderai à des personnes pouvant l'apprécier).
Voilà pour l'inauguration de cette nouvelle catégorie. Prochainement, je vous parlerai d'autres livres qui m'ont plu.
Bon tricot à toutes d'ici là.